|
EN BREF
|
Dans un contexte mondial de plus en plus axé sur la durabilité, l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) du Maroc a enregistré des résultats significatifs en matière de réduction de son empreinte carbone. En 2024, l’organisme a annoncé une diminution de 26 % de ses émissions de gaz à effet de serre, atteignant 219 000 tonnes équivalent CO₂. Cela s’inscrit dans un cadre stratégique visant la neutralité carbone d’ici 2035. Grâce à un engagement fort envers les énergies renouvelables, 90 % des trains électriques de l’ONCF fonctionnent désormais avec de l’énergie verte. En parallèle, des pratiques comme l’éco-conduite et une gestion efficace des déchets ont été mises en œuvre pour optimiser leurs opérations. En termes de transport, l’empreinte carbone par passager a également enregistré une baisse, atteignant 5,71 grammes de CO₂ par kilomètre. Ces efforts témoignent du rôle clé du train dans la transition écologique du pays.
Dans un monde de plus en plus tourné vers la durabilité, l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) s’impose comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique. Grâce à ses efforts soutenus pour réduire son empreinte carbone, la compagnie ferroviaire marocaine a réussi à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 26 % d’ici 2024. Cette initiative audacieuse est non seulement un exemple de bonne pratique, mais également un modèle à suivre pour d’autres secteurs.
Un engagement stratégique pour la durabilité
La politique de développement durable de l’ONCF repose sur une stratégie bien définie visant à atteindre la neutralité carbone d’ici 2035. L’Office a récemment publié son deuxième rapport Environnemental, Social et Gouvernance (ESG), qui met en lumière les réalisations de l’année 2024 et décrit les plans futurs pour un avenir plus vert.
Ce rapport démontrant une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre (GES) est le résultat d’initiatives concrètes et progressives, intégrées dans l’ADN de l’ONCF. Chaque étape de cette transformation est étayée par des données précises et des analyses rigoureuses, assurant ainsi la transparence du processus.
Performances remarquables dans le secteur du transport
Avec seulement 0,43 % des émissions nationales de GES, l’ONCF se distingue par la faible empreinte environnementale du transport ferroviaire marocain. Ce chiffre représente 1,9 % des émissions totales du secteur des transports, faisant du train une option incontournable pour la mobilité durable.
Malgré une fréquentation de 55 millions de voyageurs enregistrée en 2024, l’Office a su réduire son empreinte carbone. Par exemple, l’intensité carbone par passager a diminué pour atteindre 5,71 grammes de CO₂ par kilomètre parcouru, un bilan très favorable comparé à celui d’autres moyens de transport.
Transition énergétique et actions écoresponsables
La transition énergétique est au cœur des réformes adoptées par l’ONCF. Aujourd’hui, 90 % des trains électrifiés sont alimentés par de l’énergie verte, contribuant ainsi à l’opérationnalisation de l’écoconception des infrastructures et des services de transport. Cette approche proactive est illustrée par l’adoption de pratiques d’éco-conduite et la mise en œuvre de principes de gestion durable des ressources.
Parallèlement, l’ONCF a développé des initiatives centrées sur la gestion des déchets et la promotion d’une logique d’économie circulaire. Ces mesures permettent de minimiser les impacts environnementaux liés aux activités ferroviaires et de renforcer leur engagement en faveur du développement durable.
Des reconnaissances internationales pour un impact mesurable
Les efforts déployés par l’ONCF ont été reconnus par des certifications internationales, telles que l’ISO 14001 pour le management environnemental et l’ISO 50001 pour la performance énergétique. Ces distinctions témoignent de l’engagement de l’Office à appliquer les meilleures pratiques en matière d’environnement et à maximiser son efficacité énergétique.
Les résultats parlent d’eux-mêmes : l’ONCF a réduit de 26 % ses émissions de GES par rapport à l’année précédente, passant de 297.000 tonnes équivalent CO₂ en 2023 à 219.000 tonnes en 2024. En plus, le fret ferroviaire a connu une baisse notable de son intensité carbone, atteignant 13,02 grammes de CO₂ par tonne-kilomètre, et permettant d’éviter au total 77.830 tonnes de CO₂ en 2024.
Des impacts concrets sur l’environnement
L’ONCF affiche des résultats impressionnants qui impactent directement l’environnement. Pour mieux comprendre, l’équivalent des 77.830 tonnes de CO₂ évitées correspond aux émissions de 20.250 voitures circulant quotidiennement sur l’autoroute Casablanca-Rabat. Ce chiffre met en lumière l’importance des choix de déplacements durables dans la réduction de l’empreinte carbone.
En termes de consommation énergétique, cela représente également le chauffage annuel d’environ 10.900 foyers. Le bilan actuel de l’ONCF souligne l’ampleur de l’effort de décarbonation mis en œuvre et rappelle à quel point les initiatives locales peuvent contribuer à la lutte contre le changement climatique sur une échelle plus large, comme l’absorption de 2,1 millions d’arbres plantés.
Le rail comme moteur de transition écologique
Face aux défis croissants liés au changement climatique, l’ONCF s’affirme comme un acteur stratégique de la transition écologique au Maroc. En proposant une alternative rapide, fiable et écologique, le train se positionne comme l’un des moyens de transport les plus durables au niveau mondial, et ce, malgré l’augmentation de la demande en matière de mobilité.
La vision de l’ONCF est ambitieuse : conjuguer performance opérationnelle, responsabilité environnementale et ambitions nationales. De tout cela, il en résulte une dynamique qui non seulement favorise le transport durable, mais aussi motive d’autres acteurs économiques à s’engager dans des initiatives similaires.
Regard vers l’avenir : défis et opportunités
Avec une feuille de route claire pour 2035, l’ONCF entend poursuivre ses efforts en déployant de nouveaux projets. Parmi les projets à venir figurent le renforcement des dessertes régionales, la généralisation de l’intermodalité intelligente et la digitalisation des services. Ces initiatives visent à adapter le réseau ferroviaire aux besoins d’une population croissante et mobile tout en continuant à réduire son empreinte carbone.
Cette démarche proactive, intégrée à un plan de decarbonation du transport, se traduit par un net intérêt pour le développement efficace et durable des infrastructures ferroviaires marocaines. Les objectifs fixés par l’ONCF s’inscrivent dans le cadre des efforts globaux pour promouvoir un avenir plus vert.
Les partenariats comme levier pour la durabilité
La réussite de l’ONCF dépend également de sa capacité à établir et entretenir des partenariats avec d’autres organisations, tant au niveau national qu’international. Ces collaborations sont essentielles pour partager les meilleures pratiques, mutualiser les ressources et innover dans le domaine de la durabilité.
Des organisations comme Mercedes montrent comment d’autres secteurs peuvent également apporter leur contribution à cette transition. En effet, la coopération entre divers secteurs d’activités peut améliorer l’efficacité des initiatives écologiques et créer des synergies positives.
Engagement citoyen et sensibilisation
L’ONCF ne peut pas atteindre ses objectifs sans l’implication active des citoyens. Dans cette optique, l’Office intensifie ses efforts de sensibilisation en matière de transport durable. En incitant les usagers à adopter des comportements écoresponsables lors de leurs déplacements, l’ONCF cherche à renforcer l’utilisation des trains et promouvoir leurs avantages environnementaux.
Les plateformes numériques et les campagnes de communication sont autant d’outils utilisés pour engager le public sur ces enjeux cruciaux. Par ailleurs, l’Office réalise une mise à jour régulière des indicateurs de l’empreinte carbone, rendant ces données accessibles au grand public, permettant ainsi une meilleure compréhension de l’impact des comportements individuels.
…
Témoignages sur les avancées de l’ONCF en matière de durabilité
Le transport ferroviaire marocain se révèle comme un exemple à suivre en matière de durabilité. Avec une empreinte carbone réduite de 26 % en 2024, l’ONCF marque un tournant décisif dans sa quête vers une mobilité écoresponsable. Ce progrès témoigne des efforts continus déployés pour intégrer des pratiques durables dans tous les aspects de l’exploitation ferroviaire.
Des passagers prennent la parole sur cette évolution : « Je suis ravi de voir que l’ONCF poursuit des mesures concrètes pour réduire son impact environnemental. Le fait que 90 % de ses trains électriques soient désormais alimentés par de l’énergie verte témoigne de leur engagement envers un avenir plus écologique, » explique un usager régulier trainant entre Marrakech et Casablanca.
Un expert en transport durable soutient également cette initiative. « La réduction des émissions de CO₂ à 219 000 tonnes est impressionnante, surtout compte tenu de l’augmentation du nombre de passagers. Cela prouve que le transport ferroviaire peut croître tout en restant respectueux de l’environnement, » précise-t-il lors d’une conférence sur les initiatives vertes au Maroc.
Les changements ne sont pas uniquement applaudis par les voyageurs. Un employé de l’ONCF partage son expérience : « Nous avons vraiment adopté une culture d’éco-conduite et d’optimisation de nos ressources. Il est gratifiant de voir notre entreprise recevoir des accolades pour des certifications internationales telles que l’ISO 14001 et l’ISO 50001, ce qui valide nos efforts collectifs. »
Des écologistes locaux parlent de l’impact positif de ces actions. « La capacité d’économie de 77 830 tonnes de CO₂ en 2024 est équivalente aux émissions de 20 250 voitures. Cela démontre que chaque geste compte et que le train est réellement le mode de transport le moins polluant au Maroc, » affirme un membre d’une organisation environnementale.
Avec ces témoignages et résultats, l’ONCF s’impose comme un acteur clé dans la transition écologique du pays, consolidant sa position de choix pour les Marocains soucieux de l’environnement. Le futur s’annonce prometteur pour cette institution, qui entend poursuivre sur sa lancée en développant des infrastructures toujours plus vertes.
