|
EN BREF
|
Pour sa 10e édition qui débutera le 10 novembre 2024, le Vendée Globe s’engage dans une démarche résolument écoresponsable avec 10 engagements environnementaux. L’événement, considéré comme « la plus grande course à la voile autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance », veut réduire son empreinte carbone en évaluant son impact via des bilans carbone prospectifs. Les engagements sont structurés autour de quatre piliers essentiels : anticiper, réduire, inspirer et bâtir un héritage positif. Parmi les initiatives notables, le Vendée Globe met l’accent sur la mobilité durable et la gestion des déchets, tout en collaborant avec des partenaires scientifiques pour comprendre les enjeux de la préservation des océans. Cet engagement inclut également des actions concrètes pour optimiser l’impact des déplacements et de la logistique durant l’événement.
Pour sa 10e édition, le Vendée Globe, cette course mythique à la voile autour du monde, met au premier plan sa volonté de devenir un événement plus écoresponsable. Prévu pour le 10 novembre 2024, le parcours de 45 000 kilomètres se transforme en une véritable mission écologique. Les organisateurs se sont engagés à adopter dix initiatives pour minimiser l’impact carbone de la course, en accord avec les enjeux environnementaux de notre époque. À travers cette aventure maritime, c’est non seulement le défi sportif qui est relevé, mais également celui de la préservation des océans et des écosystèmes marins.
Un défi nautique d’envergure
Le Vendée Globe est bien plus qu’une simple course à la voile. C’est une aventure humaine et sportive sans égale qui attire chaque année des marins du monde entier. En effet, le parcours exigeant traverse les trois Caps, à savoir Bonne Espérance, Leeuwin et Horn, entourant le Pôle Sud. Avec un record à battre de 74 jours et 3 heures, les skippers doivent allier performance et stratégie face aux éléments, mais également tenir compte des enjeux environnementaux de cette édition.
Cette année, l’événement lance une démarche écoresponsable sans précédent, en s’associant avec des experts comme le cabinet de conseil Carbone 4 et Toovalu. Ensemble, ils travaillent à définir des méthodologies permettant d’évaluer l’impact carbone de l’événement. L’approche innovante mise en avant dans ce cadre, « bilan carbone prospectif », vise à identifier les leviers pour réduire l’empreinte écologique de la compétition.
Les engagements environnementaux
Pour cette édition 2024, la course s’est engagée à adopter dix mesures environnementales structurées autour de quatre axes principaux : anticiper, réduire, inspirer et bâtir. Ces engagements sont les suivants :
- Anticiper en mesurant l’impact réel de l’événement et son bilan carbone
- Réduire l’empreinte environnementale de la course, à travers une gestion responsable de l’eau, une alimentation durable, et une gestion des déchets optimisée
- Inspirer le public à la préservation des océans en collaborant avec des partenaires scientifiques
- Bâtir un héritage positif via la création de la Vendée Globe Foundation, qui soutiendra des projets environnementaux le long du parcours de la course
Le bilan carbone prospectif
Le bilan carbone prospectif réalisé cette année fournit des indications précieuses sur l’impact de l’événement, en formulant plusieurs hypothèses relatives aux sources d’émissions. Selon cette analyse, 63 % des émissions résultent des déplacements des visiteurs, tandis que 28 % sont liées à l’hébergement et à la restauration. Les impacts associés à la construction et à l’optimisation des bateaux représentent 7 %, alors que 2 % proviennent des achats, de l’énergie, des déchets, de l’utilisation de l’eau et du numérique.
À l’issue de la course, un bilan carbone réel viendra compléter ces hypothèses et permettre d’évaluer l’efficacité des mesures mises en œuvre. C’est une démarche inédite qui pourrait transformer le visage du Vendée Globe et servir de modèle pour d’autres événements de grande envergure.
Les choix en matière de mobilité et de transports
Les déplacements représentent un enjeu majeur, car ils sont la source principale des émissions de l’événement. En réponse, les organisateurs collaborent avec divers acteurs publics et privés pour encourager les transports décarbonés. Des initiatives telles que l’augmentation de l’offre des TGV par la SNCF et la mise en place de Billets LIVE à 5€ dans le région sensibiliseront les visiteurs sur les possibilités de transport durable.
La ville des Sables d’Olonne, point de départ de la course, propose également des navettes utilisant du gaz naturel vert, des bus à hydrogène ainsi que des déplacements en mer grâce à des bateaux électriques. De plus, un système de covoiturage est mis en place pour inciter les participants à privilégier des modes de transport responsables.
La sensibilisation à la préservation des océans
Le Vendée Globe aspire à s’inspirer en sensibilisant le public à la protection des océans. En s’associant avec des partenaires scientifiques, l’événement met en avant des enjeux maritimes critiques, tels que la pollution, le changement climatique et la biodiversité marine. L’embarquement d’instruments scientifiques par les skippers durant leur parcours contribuera à mieux comprendre les conséquences du changement climatique sur les océans, en collaboration avec l’UNESCO.
Un héritage positif : la fondation Vendée Globe
Pour bâtir un héritage positif, le Vendée Globe a créé la Vendée Globe Foundation, ayant pour mission de soutenir des projets environnementaux. Cette fondation sera impliquée dans des initiatives visant à préserver les écosystèmes marins tout au long du parcours de la course. Ces actions incluront des programmes éducatifs et de sensibilisation aux enjeux environnementaux auxquels fait face notre planète, renforçant ainsi le lien entre le sport et la protection de l’environnement.
L’avenir de la course : vision 2028
Les préparatifs du Vendée Globe 2028 sont déjà en cours, avec la signature d’un partenariat entre le Président du Vendée Globe et le Président-Directeur général de l’ADEME. Ce partenariat vise à développer une méthodologie globale pour réduire les impacts environnementaux des événements sportifs. En s’appuyant sur les retours d’expérience des engagements pris cette année, l’objectif est de bâtir des initiatives encore plus ambitieuses pour l’édition 2028.
Les travaux à venir viseront à optimiser la consommation énergétique, réduire les déchets, et viser un objectif de zéro plastique. Le stade de réflexion voulu par l’ADEME marquera une étape importante dans l’évolution des événements sportifs vers des pratiques plus durables et responsables.
Engagements supplémentaires pour une écoresponsabilité accrue
Le Vendée Globe s’inscrit également dans la Charte des 15 engagements écoresponsables du ministère des Sports, qui se déploie sur plusieurs axes. Parmi ceux-ci, l’objectif d’atteindre 80 % de l’offre alimentaire durable, de favoriser 90 % des déplacements en mobilités douces, d’éliminer 90 % du plastique à usage unique, et d’optimiser 100 % de la consommation d’énergie et d’eau lors de l’événement.
Ces efforts s’inscrivent dans une volonté de rendre le Vendée Globe exemplaire en matière de développement durable et d’initier d’autres événements sportifs en France à suivre cette démarche. Le mouvement est déjà en marche pour faire de la course un catalyseur de changements en faveur de la planète.
Célébration de l’écoresponsabilité par le grand public
Le défi environnemental que représente Le Vendée Globe est également une opportunité de mobiliser le grand public autour de la thématique de la durabilité. À travers différents canaux de communication, les organisateurs s’efforcent de sensibiliser les spectateurs et fans à l’importance de l’écoresponsabilité, en leur présentant les enjeux concrets liés à la course et à ses impacts environnementaux.
Les initiatives de sensibilisation s’échelonneront tout au long de l’événement, incluant des exposés sur la préservation des océans, des ateliers participatifs, et des animations sur une consommation responsable, visant à encourager un changement de mentalité chez tous les acteurs impliqués.
Le Vendée Globe, un modèle à suivre
En adoptant une approche écoresponsable, le Vendée Globe se présente comme un modèle à suivre pour d’autres événements sportifs. Son engagement fort pour l’environnement, allié à des actions concrètes et mesurables, fait de lui un acteur du changement au niveau international. L’objectif ambitieux de limiter son empreinte écologique tout en célébrant la passion des océans est d’ores et déjà une source d’inspiration pour de nombreuses initiatives à travers le monde.
La combinaison des défis maritimes et écologiques que propose le Vendée Globe montre qu’il est possible d’allier sport de haut niveau et respect de l’environnement. À l’approche du départ, toute la communauté nautique se mobilise pour faire de cet événement une vraie vitrine des possibles actions positives.
Les voyageurs et amateurs de voile auront ainsi l’occasion de participer à cette grande aventure, tout en étant pleinement conscients de l’impact de leurs choix sur l’environnement. Le Vendée Globe, en s’inscrivant dans une démarche écoresponsable reconnue, invite chacun à prendre part à cette transformation, pour nous connecter et agir ensemble en faveur de la préservation de notre planète.
Des témoignages sur une course écoresponsable
Les témoignages des marins et des organisateurs du Vendée Globe révèlent un profond engagement envers l’environnement. L’un des skippers, passionné par la mer, explique : « Je ressens une responsabilité énorme vis-à-vis des océans. Cette course n’est pas seulement une compétition, c’est aussi un moyen de sensibiliser à la préservation de notre planète. Chaque effort compte ».
Un membre de l’équipe d’organisation souligne également l’importance de cette démarche : « Le Vendée Globe est bien plus qu’un simple événement sportif. C’est l’occasion de démontrer que nous pouvons allier passion pour la voile et respect de l’environnement. Nos engagements en matière de durabilité vont guider nos actions pour les années à venir ».
La collaboration avec des experts en écologie et en bilan carbone est un aspect marquant pour les organisateurs. Un représentant du cabinet Carbone 4 affirme : « En mettant en place une méthodologie de bilan carbone, nous pouvons mesurer l’impact réel et identifier des pistes d’amélioration. Cette édition est une expérience unique pour ouvrir la voie à des événements sportifs plus écoresponsables ».
Les retours du public sont également encourageants. Un visiteur du village du Vendée Globe partage son enthousiasme : « Je suis impressionné par les initiatives mises en place. C’est inspirant de voir comment un événement d’une telle ampleur peut se transformer en une plateforme pour encourager la durabilité et sensibiliser à la protection des océans ».
Ces témoignages soulignent une transition vers un Vendée Globe conscient et engagé, où chaque participant, qu’il soit marin, organisateur ou spectateur, joue un rôle essentiel dans la préservation de notre écosystème marin.
